Thomas Marfisi porte les espoirs de la Corse à la Nouvelle Star
Nom : Marfisi. Prénom : Thomas. Âge : 19 ans dans quinze jours. Village : Pieve. Profession : Nouvelle Star.
Demain soir, comme tous les mercredis depuis six semaines, ce jeune Corse, imprégné de musique, représente fièrement son île sur le célèbre télé-crochet de M6. Son premier modèle s'appelle Gabriel, c'est son frère, aîné de six ans, musicien dans l'âme. Marie-Claude, leur mère, assure que « les deux frères sont très proches et liés malgré la différence d'âge. En plus, Thomas y gagne en maturité ». Et ça se voit dans l'émission.
Après le collège à Lucciana et le bac littéraire obtenu en juin dernier au lycée du Fango, Thomas a été admis, sur concours, à rejoindre une célèbre école de musique. Il y a suivi le cursus chant. Là-bas, à Nancy, on lui a demandé s'il était intéressé par le casting de la Nouvelle Star. « Au départ, je n'étais pas trop attiré, avoue-t-il. J'avais peur de ne pas trouver ma place. J'ai quand même réfléchi puis j'ai finalement voulu saisir l'opportunité d'être regardé par des professionnels. »
Il s'intéresse aussi au jazz, au classique et aux polyphonies
Thomas a franchi toutes les étapes une par une. Il peut maintenant exprimer sa passion et chanter son univers, le pop-rock qu'il a même inculqué à sa mère. Dire qu'elle préférait le classique et le jazz ! Le jeune homme apprécie notamment les Beatles, les Stones, AC/DC ou Led Zeppelin. « Mon modèle actuel est Radiohead, le groupe me touche particulièrement, avec un style musical bien particulier. » Depuis plus d'un an, Thomas évolue avec les Sleep Walkers, noctambules en anglais, qui définissent un « univers très personnel ». D'ailleurs, après l'aventure Nouvelle Star, il voudrait poursuivre avec ses copains. « Travailler en solo, ça ne m'inspire vraiment pas. En groupe, on a envie de créer ensemble. D'ailleurs, ils m'ont encouragé. »
De Paris, la Corse lui manque. « Prendre un café au soleil, à 14 heures sur la place Saint-Nicolas, c'est très plaisant. Ici, on a la pluie. » Thomas n'oublie pas d'où il vient et il s'intéresse même aux polyphonies - et aussi au jazz et au classique -, pour s'enrichir toujours plus .
Son père « se donne à fond »
Ses premiers admirateurs sont sans nul doute ses parents. La semaine dernière, sa mère a fait le déplacement à Paris pour le soutenir. Et demain, José, son père - Marie-Claude prétend même qu'il « se donne à fond » - a prévu d'y aller. Les affiches jaunes qui fleurissent d'un peu partout à Bastia viennent de lui. « En fait, les gens en ville les demandent. Ils veulent tous participer, le soutenir, on les remercie tous. »
Pour cela, le meilleur moyen est de prendre son téléphone. Et de permettre à Thomas de poursuivre l'aventure le plus loin possible. :bienjoué:
Jean-Philippe Juan .
Lundi 5 mai 2008 .