Entre sa prestation à la « Nouvelle Star », le buzz incroyable l’entourant et sa signature chez M6 Interactions, Cindy Sander a vécu deux dernières semaines très agitées. Rencontre avec une Nouvelle Star unique dans son genre.Public.fr : Dans quel état d’esprit es-tu maintenant que M6 s’apprête à sortir ton single ?
Cindy Sander : Je le vis pleinement, ça fait tellement longtemps que j’attends… J’en profite comme si c’était un petit gâteau à déguster. C’est pareil pour moi, je me donne à fond et je déguste à fond. Il y a quelques années, je rêvais de signer sur M6. J’ai rencontré toute l’équipe, de la chaîne au label, ils me paraissent très sincères et simples, je me sens bien entourée. C’est génial.
Public.fr : Raconte-nous ce que tu as vécu mercredi sur la scène du Pavillon Baltard.
Cindy Sander : Depuis le début de la « Nouvelle Star », je rêve de me retrouver sur cette scène. J’en ai profité au maximum, je m’en suis donné à cœur joie bien qu’il y ait eu des petites fautes de justesse ou dans la respiration. Mais ce ne sont que des petits détails, je me suis éclatée.
Public.fr : Comment as-tu réagi à toutes les critiques que tu as pu recevoir ?
Cindy Sander : Je n’étais pas bien pendant plus d’un mois, heureusement qu’il y avait du monde autour de moi. Je suis quelqu’un de très sensible, je me cache derrière une apparence rebelle. J’ai envie qu’on m’accepte telle que je suis, mais À un moment donné, les critiques, c’est bon… Ça en devient agaçant.
Public.fr : André Manoukian a qualifié de « honteuse » ta signature chez M6. Qu’as tu envie de lui répondre ?
Cindy Sander : Ça fait partie du jeu. Je ne lui en veux pas, il dit ce qu’il veut. C’est dommage. On s’est rencontrés dans les loges, on a parlé, c’était sympa ! Et après, d’entendre ça, ouais, c’est blessant parce que je le sens un peu faux vis-à-vis de moi, alors que de mon côté je suis entièrement vraie.
Public.fr : Comment expliques-tu toutes ces critiques ?
Cindy Sander : À Paris, il y a un moule, et si tu ne corresponds pas à ce moule, tu ne rentres pas. Moi, mon moule est carrément à part du système. C’est quelque chose de nouveau. Je ramène un look et un style qui n’existent pas à Paris. Je commence à avoir les pieds dans ce parisianisme de la chanson, il me manque plus qu’à y rentrer le corps !
Public.fr : D’ailleurs, ce look… Tu aurais des petits conseils à nous donner ?
Cindy Sander : Je n’ai pas de conseils look, je me dis que si tu aimes porter tel vêtement, tu le portes, et tu te fous du reste. Faut arrêter de critiquer. Si c’est ton style… Pourquoi toujours juger et critiquer ? J’assume mon côté Barbie. Mes amis m’appellent Barbie d’ailleurs. Je suis une petite poupée au fond de moi, je crois que j’ai encore un petit cœur d’enfant en moi. Je ne sais pas si Sébastien est Ken, faudra lui demander, mais moi je suis sa petite Barbie à lui !
Public.fr : Comment gères-tu ta vie de maman (Cindy est maman d’un petit garçon de deux ans) et celle de Nouvelle Star ?
Cindy Sander : Mon fils me manque énormément, c’est la première fois que je ne le vois pas pendant une semaine. Il est avec mémé et mami, ses deux grands-mères, et tout semble bien se passer… Il ne nous demande pas trop, donc c’est positif. J’essaie de l’épargner même si j’aimerais l’avoir à mes côtés, vivre cette aventure avec lui. C est très dur pour moi, je pleure tous les soirs un petit coup et après ça va mieux. Il a regardé mon passage à la « Nouvelle Star »… d’ailleurs, il chante, c’est sa chanson : il dit « Papaillon Papaillon », c’est une fierté pour moi si mon propre fils aime ma chanson.
Public.fr : N’as-tu pas peur de prendre la grosse tête ?
Cindy Sander : Je ne suis pas non plus sur un nuage, j’ai les pieds bien sur terre. Je sais que ça peut s’écrouler demain, c’est aussi pour ça que je n’ai pas fermé mon entreprise. On travaille encore avec mon mari. L’aventure commence. J’ai envie d’aller doucement, de profiter de chaque instant. Je ne me prends pas pour une star. Si demain tout s’écroule, je ne veux pas me prendre une nouvelle baffe dans la gueule.
Public.fr : Sébastien, raconte-nous ces dernières semaines aux côtés de Cindy ?
Sébastien : C’est déjà une semaine de Nouvelle Star pour elle, c’est presque comme si elle avait gagné la Nouvelle Star, c’est dingue. Mon rôle à ses côtés : manager, attaché de presse, producteur et mari. Ça a été compliqué, mais j’ai réussi à assez bien géré la chose. C’est le début de la réalisation d’un rêve pour lequel on se bat depuis quinze ans maintenant. Elle a peut être été humiliée, mais elle a eu sa revanche, et aujourd’hui, elle a gagné. Dans les moments durs, je lui ai dit : « La nuit porte conseil, ne pense pas à ça, tu verras demain, une nouvelle page va s’écrire. » Je me demandais quand même ce que j’allais lui dire le lendemain et, par miracle, tous les médias m’ont appelé et Cindy a relevé la tête. On doit beaucoup aux médias.
Cindy Sander : Sébastien m’a toujours soutenue. C’est grâce à lui que j’en suis là. Je suis fière de lui. Il a tout géré de façon extraordinaire. Même moi j’étais surprise de le voir travailler autant pour moi en parallèle de son propre job. Seule, je n’aurais rien pu gérer. C’est devenu un vrai pro !
Public.fr : J’imagine que vous allez fêter tout ça…
Cindy Sander : Cette année, on fête nos dix ans de mariage. Il y aura une grande fête. Ce sera également l’occasion de célébrer la réussite de Cindy. Beaucoup de choses se préparent pour cette année.