Amandine, candidate à la "Nouvelle Star": «J'ai de la parenté à Lausanne!»
La favorite du «Matin» poursuit sur la route du succès. Elle nous confie ses impressions après deux émissions en direct sur M6
Christine Savioz - le 13 avril 2008, 23h24 - Le Matin
«Mon avenir, c'est dans la musique. De toute façon, je n'ai pas le choix: c'est viscéral!» s'exclame Amandine, la blonde candidate de Toulouse (F) de la «Nouvelle Star 2008». Saluée par le jury à chacune de ses prestations depuis sa première apparition au casting, la jeune femme de 28 ans a toutes les chances de remporter l'émission et de succéder ainsi à Julien Doré.
D'où vous vient cette passion pour la musique?
De ma famille. J'ai un papa guitariste, et un beau-père bassiste professionnel (n.d.l.r.: il a notamment accompagné Gilbert Montagné et Gloria Gaynor). C'est lui qui m'a donné l'impulsion de faire de la musique. A 7 ans déjà, j'ai appris le solfège, puis j'ai suivi le Conservatoire de Nice à 9 ans. Je jouais de la flûte traversière. En fait, le chant n'est venu que bien plus tard. J'ai arrêté la musique pendant des années pour travailler dans l'hôtellerie, en Angleterre, en Espagne, aux Baléares, etc. C'est au retour, à 22-23 ans, que j'ai eu le déclic pour le chant. On m'a demandé de chanter à la fin des repas de famille. Et là, tout le monde me disait que j'avais une belle voix.
Connaissez-vous la Suisse?
J'avoue que je n'y ai jamais été, mais j'ai une amie suisse. Sauf erreur, je dois avoir de la famille du côté de ma maman qui habite en Suisse. A Lausanne, je crois. Je vais vérifier (sourire).
Revenons à Baltard... Comment se passent les coulisses des directs?
Tout va très vite le jour du prime. On arrive très tôt au pavillon; il y a un filage complet en fin d'après-midi, ensuite, on enchaîne avec le choix des tenues, le maquillage, la coiffure, etc. Et puis, c'est déjà l'heure d'entrer en scène. Je suis quelqu'un d'assez stressé, c'est vrai que j'ai la boule au ventre. Pour évacuer ma peur, je pleure parfois un bon coup, j'essaie de canaliser l'énergie. Juste avant d'entrer sur scène, je me concentre, je ne pense qu'à ma chanson...
«Pour évacuer ma peur, je pleure parfois un bon coup»
Chacune de vos prestations a été saluée par le jury. Et vous, que pensez-vous de vos interprétations?
C'est difficile de se juger. J'ai vu le premier prime et ça va, je suis assez satisfaite de moi. Mais je ne me rends pas compte de l'impression que cela peut donner quand je suis sur scène. Je suis tellement dans ma chanson. En plus, je n'aime pas trop me voir. On voit tous ses défauts.
L'une de vos grandes qualités est d'habiter la chanson. C'est inné?
Soit je rentre tout de suite à fond, soit je n'y arrive pas du tout. Il n'y a pas de demi-mesure. Lorsque je rentre dans la chanson, je ne pense plus qu'à ce que je raconte, je ne vois plus rien autour.
Etiez-vous consciente de vos atouts avant de participer à l'émission?
Au premier casting, je savais quoi chanter pour me mettre en valeur. Mais ensuite, j'ignorais si ma voix et mon style plairaient au jury...
Que pensez-vous du jury?
Ce sont quatre personnalités qui se complètent. Je les admire beaucoup.
Jusqu'où vous voyez-vous aller?
Je ne sais pas. Je n'y pense même pas. J'essaie au maximum de vivre le moment présent. De toute façon, si je ne gagne pas, je suis déjà gagnante en étant médiatisée et je pourrai continuer dans la musique.